S. m. (Botanique) genre de plante qui parait ne différer du gramen et du chiendent que par la grandeur de ses tiges et de ses feuilles ; les Botanistes en comptent plusieurs espèces, dont les deux principales ou communes sont le roseau de marais, arundo vulgaris, sive phragmites Dioscoridis, I. R. H. 526, et la seconde, le roseau cultivé, arundo sativa, seu donax Dioscoridis, I. R. H. 526.
Le roseau de marais a des racines grosses, nerveuses, et entrelacées, qui s'étendent fort loin, et serpentent obliquement dans la terre. Sa tige s'élève à sept ou huit pieds ; elle est creuse, et a des nœuds d'espace en espace, à chacun desquels sortent des feuilles longues, étroites, de la forme de celle des pailles, dures, et rudes au toucher. La tige est terminée en-haut par une espèce d'épi ou de pannicule cossu, d'un brun rougeâtre, plein d'une substance molle et cotonneuse, ayant le sommet penchant en en-bas, et ne répandant aucune semence visible. Cette tige meurt toutes les années.
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